• The clash

    The Clash

    The Clash est l'un des groupes majeurs de l'histoire du rock[1] et du punk rock britannique. Le groupe commence sa carrière en 1976 et se dissout en 1985. En 2003, le groupe entre au Rock and Roll Hall of Fame[2].

    Les deux personnalités les plus importantes en sont Joe Strummer et Mick Jones, tous deux à la guitare et au chant. Son style, rattaché au mouvement punk, est principalement un rock contestataire dont l'importance des textes est primordiale[3]. C'est un groupe qui se caractérise également par sa capacité à intégrer à sa musique des sonorités différentes en puisant à la source des racines musicales de ses membres, parmi lesquelles le punk, le rock, le rockabilly, le reggae, le ska ou encore le dub[4],[5]. Ainsi, The Clash est un des premiers groupes blancs à assimiler le reggae (reprise de Police & Thieves de Junior Murvin sur leur premier album et leur composition (White Man) In Hammersmith Palais en 1979).

    Au départ composé de Joe Strummer, Mick Jones, Paul Simonon, Keith Levene et Terry Chimes (crédité, avec un jeu de mot, sur leur premier LP en tant que « Tory Crimes »), The Clash se forme à Ladbroke Grove[6] (banlieue ouest de Londres) en 1976, à l'époque de la première vague du punk britannique.

    Après l'échec de leur bref groupe punk au nom provocateur de London SS avec Tony James (futur Generation X), Jones et Simonon commencent par recruter Joe Strummer sur les conseils de leur manager Bernie Rhodes tout en lui disant qu'il « assure mais que son groupe est de la merde »[7],[8].

    Strummer, de son vrai nom John Graham Mellor[9],[10], est alors légèrement plus âgé qu'eux et le chanteur des The 101'ers, un groupe de pub rock à la renommée naissante. Après deux jours de réflexion, il accepte, séduit par l'énergie et le potentiel offert par ce nouveau mouvement musical, dont un concert des Sex Pistols vient de lui donner un avant-goût[11].

    De son côté, Keith Levene (qui plus tard intégrera Public Image Limited) est un ami de Mick Jones. Il participe en tant que guitariste et compositeur au sein du groupe.

    « La jeunesse, après tout, n'est pas une condition permanente et un clash de générations n'est pas aussi dangereux, fondamentalement, pour le gouvernement que le serait un clash entre les gouvernants et les gouvernés. ». Cette phrase insérée au verso de la pochette de The Clash par Sebastian Conran résume le sens profond du nom du groupe[12] trouvé par Paul Simonon, peu après que Terry Chimes soit recruté. Ayant noté que ce mot est régulièrement répété dans le journal Evening Standard, Paul Simonon décide de le proposer aux autres membres qui acceptent[13].

    Débuts sur la scène anglaise [modifier]

    Le 4 juillet 1976, les Clash sont en première partie des Sex Pistols à Sheffield. Ils interprètent Janie Jones, London's Burning et 1977, montrant un goût certain pour le pur style punk au détriment de la diversité des mélodies. Présent sur place, Charles Shaar Murray, journaliste du NME, écrit plus tard dans sa critique : « Les Clash sont le genre de groupe de garage qui devraient rapidement retourner dans leur garage, de préférence avec la porte fermée et le moteur en marche. »[14]. Le groupe répond malicieusement à cette attaque en composant Garageland[15].

    A l'automne, ils signent chez CBS records. Keith Levene est viré début septembre pour manque de travail[16] et n'enregistre pas sur le premier album du groupe bien qu'il soit crédité.

    Terry Chimes quitte le groupe fin novembre de la même année, remplacé brièvement par Rob Harper durant l’Anarchy Tour de décembre 1976, mais revient pour permettre au groupe l'enregistrement de leur premier album éponyme.

    Ils sortent le simple "White Riot / 1977" et l'album en 1977. Le succès est rapidement au rendez-vous au Royaume-Uni. Cependant CBS ne publie pas cet album aux États-Unis, attendant 1979 pour y sortir une version modifiée (expurgée du titre "I'm So Bored With The USA") après qu'il eut été la plus grosse vente en importation de tous les temps.

    À la suite de la sortie de leur premier album The Clash, Chimes quitte de manière amicale mais définitivement le groupe, en raison de différences personnelles avec les membres principaux[17].

    L'album obtient un excellent accueil[18] et se classe numéro 12 des meilleures ventes à sa sortie[19]. Dans le numéro 9 de Sniffin' Glue, Mark Perry, qui a pourtant critiqué le groupe pour avoir signé chez CBS, est enthousiaste. Il écrit dans sa chronique : « L'album Clash est comme un miroir. Il reflète toute la merde. Il nous montre la vérité. Pour moi, c'est l'album le plus important jamais sorti. »[20]

    Après une période de tests avec différents batteurs, le choix s'arrête finalement sur Nicholas Bowen Headon, surnommé "Topper" Headon par le groupe en raison de sa ressemblance avec un singe de dessin-animé. Doué, Topper sera même surnommé « The Human Drum Machine » par le producteur de Give 'Em Enough Rope, Sandy Pearlman, grâce à son impeccable timing et ses qualités[21]. Ce musicien doté d'un don pour la batterie a en réalité prévu de ne rester que brièvement dans le groupe, le temps pour lui de se faire une réputation avant de rejoindre un meilleur groupe. Mais, face au potentiel du groupe, il change ses plans et décide de rester.


    The Clash-Rock the Casbah
    envoyé par the-best-of-rock

    Au départ, les membres de The Clash se font connaître pour leur vision politique de gauchiste véhémente et leurs vêtements caractéristiques, peints par eux-mêmes dans le style « éclaboussure » de Jackson Pollock et arborant des slogans révolutionnaires tels que « Sten Guns in Knightsbridge », « Under Heavy Manners », « Heavy Discipline ». Pendant l'année 1977, Strummer et Jones rencontrent des ennuis avec la police pour une série de délits mineurs allant du petit vandalisme au vol[22], tandis que Simonon et Headon sont brièvement arrêtés pour avoir tiré sur des pigeons voyageurs avec des pistolets à air comprimé du toit de leur studio d'enregistrement. Cette dernière histoire est d'ailleurs la source d'inspiration de la chanson Guns Of The Roof (1998)


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